• En rachetant Face.com, le réseau social de Mark Zuckerberg confirme son intérêt pour le partage de photos sur le mobile.

    Facebook a racheté la start-up israélienne Face.com, a annoncé cette dernière dans une note de blog. Le montant de l'opération n'a pas été dévoilé mais oscillerait entre 60 et 100 millions de dollars, selon différentes estimations d'observateurs américains.

    Loin du niveau atteint pour le rachat d'Instagram, acquis en avril dernier pour 1 milliard de dollars, l'acquisition de Face.com permet à Facebook de se renforcer sur le même marché: le partage de photos sur mobile. Créé en 2007, Face.com a en effet développé une technologie de reconnaissance faciale qu'elle propose à des développeurs.

    Elle a donné naissance à des applications mobiles comme Klik, qui permet d'identifier plus rapidement les amis Facebook que l'on prend en photos avec son mobile, ou le service CelebrityFindr, qui repère les photos de people sur Twitter grâce à la technologie de Face.com.

    Une offre qui devrait être mieux reçue sur le mobile

    Facebook, lui-même, proposait depuis fin 2010 un système de reconnaissance faciale automatisée. Il était alors, déjà, soupçonné de s'appuyer sur la technologie de Face.com. «Les gens qui utilisent Facebook aiment partager des photos et des souvenirs avec leurs amis, et la technologie de Face.com a aidé à fournir la meilleure expérience photo.

    Cette transaction nous permet simplement d'intégrer une équipe exceptionnelle et un fournisseur technologique de longue date dans l'entreprise», a confirmé une porte-parole de Facebook lundi.

    Si cette reconnaissance automatique avait fait polémique sur le Web, elle pourrait être mieux reçue sur le mobile. En effet, la suggestion d'identification permettrait de réduire le nombre de clics à effectuer depuis son téléphone, une fois qu'une photo a été prise.

    Ce «tagging» est capital pour Facebook, car il permet d'associer des contenus (les photos) à des relations entre des personnes, et donc susciter des interactions entre amis.


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  • Nicolas Sarkozy a siégé pour la première fois ce matin au Conseil constitutionnel. L’ancien président de la République a participé à l’examen de deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC). L'une portait sur le statut des Algériens et la nationalité française, l'autre sur le droit au mariage des majeurs sous curatelle.

    «La présence de Nicolas Sarkozy a bien sûr surpris tout le monde mais, après ce moment de surprise, la séance s'est déroulée normalement. Il n'a posé aucune question, pas plus que ne le font les autres membres», indique Me Patrice Spinosi qui plaidait mardi matin les deux QPC.

    Tous les Sages étaient présents à cette séance à l'exception de Valéry Giscard d'Estaing qui ne vient jamais pour les QPC. La séance s'est déroulée de 9 heures à 11 heures.

    Interrogé à l'issue de la séance, Jean-Louis Debré, le président du Conseil constitutionnel, a indiqué que «l'audience s'est très bien passée» et que les Sages avaient examiné «des affaires intéressantes». Il a souligné que la salle d'audience était pleine, comme à chaque examen d'une QPC.

    Outre Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, neuf autres "Sages" en sont membres - trois nommés par le président de la République, trois par celui de l'Assemblée nationale et trois par celui du Sénat.


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  • Pour la première fois depuis 2006, l'équipe de France peut atteindre les quarts de finale d'une compétition internationale, ce soir (20h45). Il lui suffit de ne pas perdre par plus d'un but d'écart contre la Suède, déjà éliminée.

    Se qualifier d'abord. Eviter l'Espagne ensuite. C'est la double problématique à laquelle sera confrontée l'équipe de France face à la Suède. Sur le papier, la première apparaît presque comme une formalité.

    Pour atteindre les quarts de finale d'une grande compétition internationale pour la première fois depuis 2006, les Bleus, invaincus depuis vingt-trois matches, devront éviter de replonger contre une formation qui n'a, elle, plus rien à espérer. Ou alors pas par plus d'un but d'écart.

    Depuis leur succès contre l'Ukraine (2-0), vendredi, Laurent Blanc a toutefois combattu l'idée d'une Suède déjà en vacances : «Elle ne viendra pas là pour faire de la figuration». Tout juste a-t-il reconnu qu'il était «plus difficile» de se préparer mentalement quand on est déjà éliminé.

    Blanc préconise de ne pas attendre

     

    Même en cas de victoire, les Bleus devront toutefois garder un oeil du côté de Donetsk où l'Angleterre affronte l'Ukraine. Une victoire des protégés de Roy Hodgson sur un score supérieur au leur pourrait leur coûter la première place et les envoyer directement contre l'Espagne.

    «On n'est pas dans le calcul», coupe Lloris, tandis que Blanc assure qu'il «ne se projette pas aussi loin que (nous)». L'important pour le sélectionneur, c'est de «ne pas attendre» comme la Suède avait pu le faire contre Chevtchenko et ses équipiers lors de son entrée en lice (1-2). «Elle avait trop attendu, et c'était trop tard, rappelle-t-il. Il n'y a rien de pire que de ne pas atteindre un objectif en ne jouant pas».


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  • Selon une étude américaine, la quantité de bactéries présentes à la surface des télécommandes dans les chambres d'hôtel est comparable à celle retrouvée sur les sièges des toilettes...

    Comme nid à bactéries, on connaissait déjà les bols de cacahuètes sur le comptoir du bar, le clavier de l'ordi au boulot, la barre dans le métro... Obsédé de la propreté voici une nouvelle matière à cauchemar : la télécommande de l'hôtel.

    Selon une étude présentée ce week-end lors du congrès de la Société américaine de microbiologie, à San Francisco, les télécommandes figurent en effet parmi les éléments présentant les taux de contamination bactérienne les plus élevés dans les chambres d'hôtel. Concernés également : les interrupteurs des lampes de chevet.
     
    Contaminée comment ? Et bien, la quantité de bactéries présentes à leur surface est comparable à celle retrouvée sur les sièges des toilettes ou les vasques des salles de bain....

    Autre constat dressé par des chercheurs de trois universités américaines ayant mené cette étude en passant au crible neuf chambres d'hôtel : des  taux de contamination très élevés ont été observés sur le matériel de nettoyage utilisé par le personnel, comme les éponges et les serpillières, ce qui pourrait aboutir à des contaminations croisées d'une chambre à l'autre, disséminant les bactéries dans tout l'établissement.

    En revanche, les têtes de lit et les poignées des portes des salles de bain figuraient parmi les surfaces les plus propres. Mais elles sont moins utiles pour changer de chaîne...


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  • Lundi, la cour d'assises de la Sarthe a interrogé une cadre des services sociaux du conseil général, dans le cadre du procès ouvert contre les parents de la petite Marina, décédée en août 2009.

    Une cadre des services sociaux du conseil général de la Sarthe a expliqué lundi devant la cour d'assises de la Sarthe que, lors d'une visite le 17 juin 2009, à la famille Sabatier de l'assistante sociale et de la puéricultrice il n'y avait "pas de danger immédiat repéré" pour Marina.

    La fillette de huit ans est décédée quelques semaines plus tard sous les coups de ses parents qui comparaissent pour actes de tortures et de barbarie sur mineure de moins de 15 ans ayant entraîné la mort.

    La cadre, qui s'occupait de la "prévention et la protection de l'enfance", destinataire de "toutes les informations préoccupantes", a expliqué que la seule possibilité de mettre en place une "mesure de protection sans délai" d'un enfant est de constater un "danger immédiat et avéré".

    "Pas de danger immédiat repéré"

    En mai 2009, l'alerte du directeur d'école de Marina pour "absentéisme scolaire répété, petites blessures repérées et comportement boulimique de l'enfant" est reçue aux services du conseil général mais les parents déménagent vers Ecommoy.

    Les services sociaux trouvent la nouvelle adresse de la famille de Marina le 9 mai. "Le 25 mai je confirme la demande d'évaluation de la famille", continue la responsable. Le 2 juin, elle reçoit aussi l'alerte du médecin pédiatre et de l'assistante sociale de l'hôpital pour des suspicions de maltraitance ou de négligence sur Marina, document transmis en complément au service social du secteur d'Ecommoy.

    Le 17 juin, une assistante sociale et une puéricultrice se rendent au domicile des Sabatier, et pour elles il n'y a "pas de danger immédiat repéré". Le 25 juin, la puéricultrice retourne sur place, confirme et parle néanmoins de "vigilance", prévoit un nouveau rendez-vous avec les parents, selon une note reçue par la responsable en août 2009.

    Entre-temps, un rendez-vous prévu le 1er juillet a été reporté par le père. Le 19 août, nouvelle visite au domicile : les parents sont là mais pas Marina ni son grand frère, soi-disant partis dans un parc d'attraction. Nouvelle visite le 1er septembre, la mère est là mais ni le père ni Marina, soi-disant partis à Paris. Selon les parents, la fillette est morte dans la nuit du 6 au 7 août 2009.

    Les services sociaux déjà alertés en juin 2008 

    Les services sociaux avaient déjà été alertés à la mi-juin 2008 pour des suspicions de mauvais traitements, en même temps que le parquet qui a effectué une enquête classée sans suite le 6 octobre 2008, faute d'éléments suffisants caractérisant l'infraction pénale.

    Ce n'est que le 5 mars 2009 que le conseil général prendra enfin des nouvelles du dossier judiciaire, rappelle le président de la cour d'assises, Denis Roucou. "On considère que le signalement a été traité", explique la cadre du conseil général. "Mais la justice traite sur le terrain de l'infraction pénale, pas de la protection de l'enfance", note Denis Roucou. "On considère que ça a été traité", répète la cadre, "c'est la pratique en Sarthe", il n'y a pas évaluation sociale "quand il y a une enquête en cours", explique le témoin, sauf si il y a demande d'évaluation sociale émanant du parquet. 

    Eric Sabatier et Virginie Darras, en procédure de divorce, sont accusés d'actes de tortures et de barbarie sur mineure de moins de 15 ans ayant entraîné la mort. Ils encourent la réclusion à perpétuité.


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