• Selon L’Equipe, une vive altercation aurait opposé Hatem Ben Arfa à Laurent Blanc après la défaite contre la Suède (0-2). Samir Nasri, lui, a été la cible de critiques internes.

     

    «Ce que j'ai vu a quelque part réveillé en moi quelques démons». Florent Malouda a lâché une petite bombe mercredi en conférence de presse. L’ambiance au beau fixe, la reconstruction post-Knysna opérée depuis deux ans par Laurent Blanc, les «choses extraordinaires» que racontait Franck Ribéry il y a quelques jours ont volé en éclats dans le vestiaire français après la défaite contre la Suède (0-2). On est loin toutefois des insultes de Nicolas Anelka à Raymond Domenech ou de la grève du bus, d’ailleurs les deux joueurs incriminés (Hatem Ben Arfa, Samir Nasri) n’étaient pas en Afrique du Sud, mais les discours de solidarité régulièrement avancés paraissent aujourd’hui fragilisés.

    «Les missiles» de Diarra à Nasri
    Au cœur des cristallisations figure notamment Samir Nasri. Tout est venu de piques lancées par Alou Diarra, sitôt les Bleus rentrés dans le vestiaire après la fin du match contre la Suède. Abandonné par ses milieux offensifs, l'ex-capitaine de l’équipe de France a, selon L’Equipe, vivement reproché, en des termes parfois crus, le comportement de ces joueurs, leur absence d’implication défensive et leur engagement général. Pas directement nommé mais se sentant visé, Samir Nasri aurait alors demandé à son capitaine de rester au moins poli. Rien de grave a priori et rien que des moments banals dans un vestiaire après une défaite dans un contexte comme celui-là. «On s’envoie des missiles entre nous. Dans le vestiaire, il faut parfois s’envoyer quelques rafales», expliquait mercredi Florent Malouda, lequel n’avait pas voulu s’exprimer mardi soir parce qu’«on peut faire très mal en parlant à chaud devant les médias».

    Ben Arfa se rebelle face à Blanc


    Sauf que cet incident a été le déclencheur d’une énorme tension. Surpris au téléphone pendant que ses coéquipiers digéraient tant bien que mal la défaite, Hatem Ben Arfa s’est, légitimement, fait remonter les bretelles par Laurent Blanc. Après quoi, le joueur de Newcastle se serait levé droit face au sélectionneur, lui reprochant sa sortie à la 59e minute alors que «des joueurs plus nuls que moi» étaient sur le terrain et aurait invité Laurent Blanc à le renvoyer à la maison s’il n’en était pas satisfait. Là encore, la susceptibilité de Samir Nasri aurait été touchée par l’expression «plus nuls que moi». Le ton serait alors monté entre le Citizen et Ben Arfa, ce dernier reprochant au premier d’avoir simulé sa blessure (sortie à la 79e minute). Mercredi, Laurent Blanc a reconnu en conférence de presse que «ça a été chaud. Après une défaite, on a le sang un peu chaud, ça fait partie d’un vestiaire. Alors, on s’est refroidis avec une bonne douche», a-t-il tenté de dédramatiser.

    Une fracture dans le groupe ?


    Le pointage de ces comportements individualistes révèle que tous les traumatismes n’ont pas été totalement effacés. Il indique aussi le début d’une fracture au sein du groupe avec d’un côté des joueurs au temps de jeu modeste, qui ne comprennent pas en coulisses la confiance maintenue par le sélectionneur à des titulaires peu convaincants. Bref, tout ce que Laurent Blanc a voulu gommer depuis sa nomination en 2010. Ces événements auront-ils des répercussions pour le match contre l’Espagne ? Hatem Ben Arfa a entamé beaucoup de son crédit et Samir Nasri est de plus en plus contesté, non seulement pour son attitude, mais surtout pour son incapacité à endosser ce rôle de meneur-accélérateur qui doit alimenter Karim Benzema. Contre la Suède, le Citizen, ménagé mercredi (genou droit) n’a eu de cesse de ralentir le jeu français (4 touches de balle en moyenne). «Si on retombe dans nos travers, on repart en arrière et il faut tout recommencer à zéro. L’équilibre est fragilisé si on bascule de l’autre côté. A se servir de l’Euro pour briller individuellement, ça peut être contagieux. Et contre l’Espagne, ça peut faire très mal», prévient Florent Malouda.


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  • Une perturbation va toucher plusieurs départements du nord et de l'est de la France, entre 9h ce matin et ce soir minuit, selon Météo-Consult. De fortes pluies et des orages violents auront lieu notamment au nord de la Seine. 

    Dix departements sont en Alerte Orange Orages: l'Aisne(02), les Ardennes(08), la Marne(51), le Nord(59), l'Oise(60), le Pas-de-Calais(62), la Seine-Maritime(76), la Seine-et-Marne(77), la Somme(80) et le Val-d'Oise(95).

    Dans ces départements, de fortes intensités de pluie sont attendues: 30 à 40mm de pluie cumulée sous les orages les plus violents. Un risque important de grèle et des rafales de vent qui pourront atteindre les 100km/h localement sont à prévoir.
     
    Météo Consult prévoit un risque d'orages importants dans 32 départements:
    l'Ain(01), l'Aube(10), le Calvados(14), la Côte-d'Or(21), le Doubs(25), l'Eure(27), l'Eure-et-Loir(28), l'Isère(38), le Jura(39), la Loire(42), le Loiret(45), la Haute-Marne(52), la Meurthe-et-Moselle(54), la Meuse(55), la Moselle(57), la Nièvre(58), le Bas-Rhin(67), le Haut-Rhin(68), le Rhône(69), la Haute-Saône(70), la Saône-et-Loire(71), la Savoie(73), la Haute-Savoie(74), Paris(75), les Yvelines(78), les Vosges(88), l'Yonne(89), le Territoire de Belfort(90), l'Essonne(91), les Hauts-de-Seine(92), la Seine-Saint-Denis(93) et le Val-de-Marne(94).


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  • Pascal Légitimus, un des trois "Inconnus", confirme dans un entretien que le trio va se reformer pour un long métrage qui pourrait être une suite des "Trois frères".

    Les Inconnus vont faire leur retour sur grand écran. Pascal Légitimus l'a confirmé dans une interview diffusée par la radio Rire et chansons : "Le scénario est prêt [...] je pense que le film va naître l'année prochaine". Après une longue attente et de nombreux projets en solo ou en duo, Didier Bourdon, Bernard Campan et Pascal Legitimus vont donc être de nouveau réunis dans ce qui semble être une suite aux Trois Frères, César du meilleur premier film en 1996, et qui avait séduit à sa sortie, en décembre 1995, près de 6,9 millions de spectateurs.

    Le thème de la crise pourrait illustrer ce nouveau long métrage des Inconnus, si on en croit Pascal Légitimus : « on ne fait pas rire avec du bonheur, donc plus ce sera dramatique et plus ce sera drôle ! ». Les personnages resteront les mêmes, affirme le comédien bien qu'il reste quelque peu évasif sur le scénario, «on ciselle, on fignole », se contente-t-il de déclarer. Le trio sait qu'il sera attendu, alors ne soyez pas trop pressés, le tournage n'a pas encore commencé et le film ne devrait sortir que fin 2013 ou courant 2014 !


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  • Le Conseil d'Etat a préconisé mercredi l'annulation de l'arrêté qui gelait les tarifs réglementés de vente de gaz de GDF Suez. Un dispositif déjà en suspens depuis fin 2011. Sans lui, une hausse de 5% des tarifs pourrait intervenir début juillet.

    Une nouvelle hausse du gaz se profile-t-elle à l'horizon ? Le rapporteur public du Conseil d'Etat a préconisé mercredi l'annulation de l'arrêté du 29 septembre 2011 qui gelait les tarifs réglementés de vente de gaz naturel fourni à partir des réseaux publics de distribution de GDF Suez.

    Cette préconisation ne préjuge pas de la décision finale du Conseil d'Etat, qui devrait intervenir courant juillet. Mais, saisi à la fois par les concurrents de GDF Suez et par l'opérateur historique, dont l'Etat détient 36% du capital, le Conseil d'Etat va cette fois devoir se prononcer dans un contexte où, selon la formule tarifaire en vigueur, le nouveau gouvernement pourrait décider d'augmenter les tarifs autour de 5% au 1er juillet.

    A noter que le gel des tarifs du gaz était déjà en suspens. Le juge des référés du Conseil d'Etat, alors saisi par les concurrents de GDF Suez, avait en effet suspendu fin novembre le gel des tarifs du gaz pour les particuliers décidé par le gouvernement.  Cette décision avait alors contraint l'exécutif à finalement annoncer une hausse généralisée de tarifs du gaz de 4,4% au 1er janvier, après un gel sur la période du 1er octobre au 31 décembre 2011.

    Mais dans le cas présent, la décision du Conseil d'Etat donnerait un caractère définitif à l'arrêt du gel des tarifs et augurerait de hausses substantielles régulières. L'actuelle formule de calcul des tarifs du gaz permet une plus grande prise en compte des prix de marché que la précédente - et doit donc actuellement permettre de modérer les hausses -, mais les coûts du gaz importé en France restent majoritairement indexés sur le pétrole.


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  • Le réseau social espère développer le micropaiement en adoptant les devises locales. Il lance aussi la vente d'abonnements dans les applications.

    Après trois ans d'expérimentation, Facebook tourne la page des Facebook Credits. La monnaie virtuelle du réseau social, lancée en version test au printemps 2009 et imposée à tous les éditeurs de jeux sociaux en juillet 2011, va disparaître, a annoncé Facebook lundi.

    Pour autant, Facebook ne renonce pas aux micropaiements, l'autre source de revenus du réseau social, à côté de la publicité. Espérant en développer l'usage, Facebook va simplement proposer aux internautes d'effectuer des paiements directement dans leurs monnaies locales - euros, yens, livres sterling - au lieu d'acheter des Facebook Credits en dollars américains.

    «En proposant des prix en devises locales, nous espérons simplifier l'expérience d'achat, offrir plus de flexibilité et faciliter l'accès à une audience mondiale d'utilisateurs de Facebook qui voudront payer pour des applications ou des jeux dans leur monnaie locale», a expliqué Facebook dans une note de blog.

    Pour les utilisateurs, c'est une étape intermédiaire et une marque qui disparaissent, précise Julien Codorniou, responsable des partenariats gaming de Facebook en Europe. «Les Credits devaient permettre d'assurer la liquidité de la monnaie entre les jeux. Mais de nombreux éditeurs ont préféré utiliser leur propre monnaie, comme le Farm Cash dans Farmville. Il n'y avait donc plus de besoin pour des Facebook Credits», détaille-t-il.

    Pour les éditeurs de contenus, l'abandon des Facebook Credits et l'adoption de monnaies locales devraient aussi avoir des atouts, notamment une plus grande flexibilité dans les politiques tarifaires. Par exemple, ils pourront proposer des biens virtuels à 9,99 euros, comme sur l'App Store d'Apple. Auparavant, la valeur de Facebook Credits pouvait varier selon le cours du dollar et le moyen de paiement choisi par l'utilisateur (carte bancaire, SMS, facture opérateur, etc.)

    Abonnements dans les applications

    Le réseau social, lui, reste gagnant et continue de percevoir une commission de 30% sur les paiements effectués. En effet, comme sur l'iTunes Store d'Apple, «le compte Facebook de l'utilisateur est associé à une carte bancaire», rappelle Julien Codorniou. Le réseau social espère que la meilleure lisibilité des prix des biens virtuels «tire l'usage». En 2011, 15 millions des 901 millions d'utilisateurs actifs de Facebook avaient échangé des Facebook Credits contre des biens virtuels.

    Autre signe d'un intérêt intact pour le micropaiement, Facebook lance aussi les abonnements dans les applications. À partir de début juillet, les éditeurs d'applications sur le réseau social pourront proposer à leurs utilisateurs de faire des versements mensuels pour obtenir des biens virtuels - par exemple une durée de vie illimitée dans un jeu vidéo. «Avec les abonnements, vous pourrez installer des flux de recettes récurrents», promet Facebook aux développeurs.

    C'est aussi un enjeu pour la société Internet, côtée en Bourse depuis un mois. Déjà, la part des paiements dans son chiffre d'affaires n'avait cessé de progresser. Ils représentaient 18% de ses recettes au premier trimestre 2012, contre 15% début 2011 et 5% du chiffre d'affaires en 2010. Des recettes en hausse de 98% sur un an, qui ont aussi l'avantage de ne pas être soumises aux fluctuations saisonnières du marché publicitaire…


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