• La plus grande fabrique de France de faux billets vient d'être démantelée

    Les faux billets venaient de Seine-et-Marne

    L'entreprise a été retrouvé par par la police dans le nord de la Seine-et-Marne. Entre 2007 et 2012, elle a fabriqué des fausses coupures de 20 et de 50 euros représentant plus de 9 millions d'euros.

     

    Aux yeux de la police, c'était tout simplement la plus grande fabrique de France de faux billets. Cette "petite entreprise" d'un genre un peu particulier a été démantelée mardi et mercredi en Seine-et-Marne par l'office spécialisé de la police judiciaire française. Cette officine, d'où sont sortis "plus de 9 millions d'euros en 350.000 faux billets de 20 et de 50 euros", était jusqu'alors, en termes de volume et de qualité, "la première de France et la deuxième d'Europe", selon les policiers.

    Dissimulée dans un site industriel d'un petit village discret entre Meaux et Chelles, cette officine a été démantelée après l'interpellation de "plusieurs dizaines de personnes" au cours des mois précédents, dont le contrefacteur. Ce dernier est un homme "d'une cinquantaine d'années, déjà connu des services de police et condamné pour fausse monnaie", selon les sources policières. 

    Des fausses coupures "de bonne facture"

    L'Office central pour la répression du faux monnayage (OCRFM, de la direction centrale de la police judiciaire), avec la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris, a travaillé sur cette affaire depuis que les contrefaçons, référencées au niveau européen "EUA-0020C00045" et "EUA-0050C00067", sont apparues dans le circuit fiduciaire en 2007.

    Ces fausses coupures de 20 et 50 euros "de bonne facture" avaient été réalisées non en offset, comme le plus souvent, mais à partir d'une chaîne graphique numérique, selon ces sources. Elles étaient émises "à 90% sur le territoire français, le reste dans les zones frontalières des pays riverains", et "distribuées" par des membres de la communauté des gens du voyage.

    Au fil du temps, "plusieurs dizaines de personnes de cette communauté qui constituaient le réseau d'écoulement ont été interpellées" en région parisienne et dans des zones de moyennes agglomérations en province, mais "la difficulté de remonter les filières dans ces milieux-là" a fait que le contrefacteur lui-même n'a été interpellé que depuis "peu de temps", a-t-on ajouté.


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