• Meurtres de l'Essonne : Courtois remis en liberté

    Mis en examen et écroué en décembre dernier pour le premier des quatre meurtres commis dans l'Essonne avec la même arme entre novembre 2011 et avril 2012, Michel Courtois a été remis en liberté lundi soir.

    Michel Courtois, mis en examen pour le premier des quatre meurtres commis avec la même arme dans l'Essonne entre novembre 2011 et avril 2012, a été remis en liberté lundi soir, a annoncé mardi son avocat, Me Yassine Bouzrou.

    En prison depuis début décembre 2011, cet homme de 46 ans nie avoir tué la première victime, une femme avec qui il avait entretenu une relation amoureuse. Un deuxième suspect, Yoni Palmier, interpellé mi-avril, a depuis été mis en examen pour cet assassinat ainsi que pour les trois suivants.

    Une précédente demande de remise en liberté de Michel Courtois avait été rejetée début mai. Le parquet d'Evry et le juge d'instruction en charge de l'enquête avaient demandé le maintien en détention de l'homme, accusé du meurtre de Nathalie Davids, 35 ans, perpétré le 27 novembre 2011 dans le parking de son immeuble de Juvisy-sur-Orge. Agé de 46 ans, Michel Courtois avait entretenu une liaison avec la victime puis avait avoué les faits en garde à vue, avant de se rétracter. Il était détenu depuis décembre à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, et se trouvait donc sous les verrous lors de ces trois autres meurtres.

    Dans cette même affaire, un deuxième suspect, Yoni Palmier, a également été mis en examen en mai pour cet assassinat. Pour l'heure, l'enquête n'a permis d'établir aucun lien entre les deux hommes, selon une source proche de l'enquête.

    Yoni Palmier est détenu depuis le 14 avril à la maison d'arrêt de Fresnes dans le Val-de-Marne pour les trois autres meurtres commis dans le département avec le même pistolet semi-automatique de calibre 7,65 mm : ceux de Jean-Yves Bonnerue, 52 ans (le 22 février à Juvisy-sur-Orge), de Marcel Brunetto, 81 ans (le 17 mars à Ris-Orangis) et de Nadjia Boudjemia-Lahcene, 48 ans (le 5 avril à Grigny).

    Lors des perquisitions suivant l'interpellation de Yoni Palmier le 14 avril, les enquêteurs avaient retrouvé l'arme du crime dans un box qu'il occupait dans les environs, ainsi qu'une moto correspondant aux témoignages recueillis par les forces de l'ordre.


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