• Tweet de Trierweiler : Ayrault remet la Première dame "à sa place"

    Comme un air de leçon de morale... Au lendemain du soutien affiché par Valérie Trierweiler au dissident PS Oliver Falorni, opposé à Ségolène Royal à La Rochelle, Jean-Marc Ayrault a estimé mercredi que la compagne de François Hollande devait apprendre à garder "un rôle discret" et "être à sa place".

    Remontage de bretelles en règle.  S'il dit refuser de faire tout un foin de "l'affaire du tweet" de Valérie Trierweiler de soutien au dissident PS Oliver Falorni, opposé à La Rochelle à Ségolène Royal, le Premier ministre a un avis bien tranché. Selon lui, "la droite surexploite cet épisode" et il ne faut "pas faire une affaire de cette histoire de tweet". Pour autant, Jean-Marc Ayrault a estimé mercredi sur le plateau de Questions d'info LCP/Le Monde/AFP/France Info que la compagne de François Hollande rester dans "un rôle discret qui doit être le sien, et qui n'est pas facile à trouver. (...) Chacun doit être à sa place".

    "Je ne suis pas le conseiller, moi je suis le Premier ministre. Ma responsabilité c'est d'animer le gouvernement et de mettre en oeuvre les orientations du président de la République", a-t-il souligné. Le chef de l'Etat est toujours "sur la même ligne de ne pas mélanger vie publique et vie privée", a-t-il noté.

    L'affaire du tweet ? "Une perturbation, une péripétie"
     
    Quant au rôle de la Première dame, "il n'y a pas de statut, ce n'est pas le sujet central". Le chef du gouvernement a répété qu'il n'y avait "aucune ambiguïté", s'agissant du soutien du parti à Ségolène Royal. "Là il y a cette perturbation, on va dire cette péripétie. Mais le message concernant (...) la circonscription de La Rochelle, il est très clair : le président de la République François Hollande soutient, comme moi-même, comme le PS, Ségolène Royal comme candidate", a-t-il réaffirmé, alors que "laffaire du tweet" .

    Et pour la suite ? Le chef du gouvernement, qui s'est déjà rendu avant le premier tour à La Rochelle pour soutenir l'ancienne candidate à la présidentielle, a confirmé ne pas avoir l'intention d'y retourner. "Ségolène Royal souhaite maintenant prendre le temps sans tapage médiatique, de contacts encore plus forts avec les électeurs de sa région, car je rappelle qu'elle est présidente de la région Poitou-Charentes", a-t-il fait valoir, au lendemain de la visite de soutien de la première secrétaire du PS Martine Aubry et de Cécile Duflot (EELV).

    Valérie Trierweiler s'est elle-même exprimée sur ses raisons en s'entretenant mardi soir avec une journaliste de RTL, Alba Ventura.


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