• Droits de succession relevés, mesures "anti-abus", fin de l'exonération des charges sociales des heures supplémentaires... Les Echos publient vendredi les pistes étudiés pour le gouvernement, en vue du collectif budgétaire.

    Le collectif budgétaire qui doit être présenté début juillet doit permettre de générer dès cette année environ 10 milliards d'euros de recettes, selon le quotidien économique Les Echos de vendredi. Les arbitrages ne sont pas encore rendus mais "des pistes émergent",  indique le journal, précisant notamment que, comme prévu dans le projet du PS,  les droits de succession seront relevés.

    L'exonération des charges sociales des heures supplémentaires, introduite  par le précédent président Nicolas Sarkozy, devrait prendre fin dès l'été sauf  pour les petites et moyennes entreprises, précise-t-il. Des mesures "anti-abus" sont également prévues pour réduire l'optimisation  fiscale des grands groupes, affirme Les Echos.

    "Nous allons rétablir ce qui a été annulé"

    Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avait indiqué mercredi que le  projet de loi de finances rectificative du mois de juillet allait concerner  notamment le barème de l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) mais ne  comprendrait pas l'imposition à 75% pour les revenus supérieurs à 1 million d'euros. "Nous allons rétablir ce qui a été annulé, le cadeau de 2 milliards d'euros  pour ceux qui sont assujettis à l'ISF", avait-il précisé.     

    La droite avait décidé il y a un an de relever le seuil d'entrée dans l'ISF  de 800.000 à 1,3 million d'euros de patrimoine, ce qui permet d'exonérer  300.000 contribuables de la première tranche. La taxation du capital au même niveau que le travail, prévue pour l'automne, se soldera par une imposition en deux temps: un prélèvement forfaitaire puis l'impôt sur le revenu l'année suivante, selon les Echos.


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  • L'ancien président des Etats-Unis apparaît furtivement dans un épisode de Game of Thrones... pas vraiment en bonne posture, puisqu'il est décapité.

     

    Les présidents américains ne sont pas tout à fait hermétiques au monde de la fiction : avant d'entamer sa carrière politique et d'emménager à la Maison Blanche, Ronald Reagan avait fait un petit tour par Hollywood dans sa jeunesse, en jouant dans plusieurs films comme Crimes sans châtiments et A bout portant. On apprend aujourd'hui qu'un autre ancien président des Etats-Unis est apparu dans une fiction, cette fois-ci dans une série... et pas vraiment de son plein gré.

    George W. Bush, ou plutôt son image, a en effet été utilisée dans la première saison de Game of Thrones. C'est David Benioff, l'un des créateurs de la série, qui a vendu la mèche dans les bonus du coffret DVD. Dans le dixième épisode, Sansa Stark porte son regard vers plusieurs têtes décapitées, exhibées sur des pics. L'une d'elles est la tête de son père, et l'autre... ressemble à s'y méprendre à un président qui sera élu plusieurs siècles plus tard aux Etats-Unis.

     

    David Benioff explique cependant qu'il ne s'agit pas d'un parti pris ou d'un message politique de la part des scénaristes de Game of Thrones, mais plus simplement d'une facilité logistique. « A l'époque du tournage, nous avons pris toutes les têtes que nous pouvions trouver », indique-t-il. « Pour certaines scènes, nous utilisons un tas de prothèses pour les têtes, les bras, les jambes... Mais nous n'avons pas les moyens ou le temps de tout créer, nous prenons donc dans ce qui existe déjà », poursuit-il.


    Hasard ou pas, HBO, qui produit et diffuse Game of Thrones, a moyennement apprécié cette mise en scène. La chaîne s'est excusée et a indiqué que la scène où apparaissait la tête de George W. Bush serait retirée des futurs DVD. 


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  • Les épreuves du bac commencent lundi prochain, et tous les bacheliers sentent le stress monter avant l’épreuve finale. Pas que les bacheliers, d’ailleurs, mais aussi l’éducation nationale qui va tout faire pour empêcher la triche avec l’aide d’appareils high-tech.

    Tout le monde se souvient des fuites concernant une épreuve de la filière S sur un forum de jeuxvideo.com, et pour éviter un nouveau psychodrame, l’éducation nationale a pris des mesures.

     

    Internet ne sera pas surveillé pour guetter d’éventuelles fuites, l’éducation nationale a choisi de régler le problème à la racine en surveillant de près les centres d’imprimerie d’où sortent les copies du bac 2012. Une charte de déontologie a également été signée par tous ceux qui participent à la conception des sujets. Un guide a également été distribué à tous les rédacteurs des sujets du bac, afin de sécuriser au maximum la sécurité de leurs ordinateurs.

    Plus proche des élèves, un système pour repérer les appareils mobiles va également être testé. Bien entendu, les candidats n’ont pas le droit d’avoir leurs portables, tablettes ou tout autre appareil connecté durant l’épreuve. Mais la fouille des élèves est interdite, et il est impossible de savoir si un élève respecte les règles ou non. Pour contrer ce problème, l’éducation nationale va tester dans certaines salles d’examen tenues secrètes (300 sur presque 5000 selon les rumeurs) un dispositif repérant les appareils 2 et 3G. Repérant uniquement, car le brouillage n’est pas permis, relevant du ministère de la Défense. Les surveillants de l’épreuve seront donc informés dès qu’un élève tentera d’utiliser son smartphone, dans la salle d’examen ou aux toilettes.

    Le ministère de l’Éducation a donc renforcé la sécurité de l’épreuve, et espère ne pas voir d’histoires de fuites ou de fraudes éclater comme l’année dernière.


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  • Un casting de rêve pour un des plus grands réalisateurs américains : Jean Dujardin et Léonardo DiCaprio réunis pour jouer sous la direction de Martin Scorsese ? L'acteur français, lauréat en février dernier de l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle muet dans The Artist, est en discussions avec Martin Scorsese pour jouer dans son prochain film The Wolf of Wall Street, rapporte jeudi le magazine américain Variety sur son site internet.

    L'acteur de  39 ans, qui était encore inconnu à Hollywood il y a un an, est pressenti pour rejoindre outre Leonardo DiCaprio, Jonah Hill au casting de ce film sur la grandeur et la décadence d'un financier de Wall Street, dont le tournage doit commencer cet été à New York. Jean Dujardin interpréterait le rôle d'un banquier suisse véreux, Jean-Jacques Handali, chargé de blanchir de l'argent pour la société de Jordan Belfort, le personnage principal, interprété par Leonardo DiCaprio.

    Un film avec Cécile de France

    Contactés par l'AFP, les agents et porte-paroles de l'acteur en France et aux Etats-Unis n'étaient pas joignables dans l'immédiat pour confirmer l'information. The Wolf of Wall Street (Le loup de Wall Street, en français), est l'adaptation des mémoires de Jordan Belfort, un ancien broker de Wall Street condamné pour malversations et blanchiment d'argent à la fin des années 90. 
     
    Pas de repos pour Jean Dujardin qui tournera prochainement un film d'espionnage avec Cécile de France et le Britannique Tim Roth sous la direction d'Eric Rochant.  The Artist, film muet et en noir et blanc de Michel Hazanavicius, a remporté 5 Oscars en février dernier, dont celui du meilleur film, une performance historique pour un film français.


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  • La quantité de gaz expulsée à la suite de la digestion des dinosaures sauropodes, des herbivores, a probablement conduit à la hausse du CO2 et donc au réchauffement du climat de l'ère Jurassique, selon une étude britannique.

    Les dinosaures victimes de leur régime alimentaire ? Les flatulences des dinosaures sauropodes, des herbivores existant il y a 150 millions d'années, auraient été suffisantes par leur production de méthane pour entraîner un réchauffement climatique à l'époque préhistorique, selon une étude britannique publiée lundi aux Etats-Unis.

    Ces énormes animaux comme le diplodocus, dont le poids était en moyenne de 20 tonnes, avaient à l'instar des bovins d'aujourd'hui des microbes au sein de leur flore intestinale qui produisaient du méthane, un puissant gaz à effet de serre, dans le processus de fermentation digestive de leur nourriture constituée de végétaux. "En fait, selon nos calculs, ces dinosaures pourraient avoir produit plus de  méthane que toutes les sources modernes naturelles et provenant des activités humaines", souligne Dave Wilkinson de l'Université de Liverpool, et principal auteur de ces travaux parus dans la revue américaine Current Biology, datée du 8 mai.

    520 millions de tonnes de méthane par an

    Ces physiologistes ont étudié le méthane produit par une variété d'animaux modernes. Ils en ont tiré des équations mathématiques permettant de prédire la production de ce gaz par les animaux en fonction de leur taille. Ainsi, en prenant comme référence un dinosaure sauropode de masse moyenne d'environ 20 tonnes, et sachant qu'il en existait à l'époque des dizaines par kilomètre carré, les chercheurs ont calculé que ces animaux produisaient durant leur passage sur Terre quelque 520 millions de tonnes de méthane par an.  
     
    Après la disparition des dinosaures et avant l'ère industrielle au XIXe siècle, les émissions de méthane étaient d'environ 200 millions de tonnes par an. En comparaison, les ruminants modernes produisent de 50 à 100 millions de tonnes de méthane par an, ce qui contribue au réchauffement climatique qui reste aujourd'hui essentiellement dû aux émissions de dioxyde de carbone provenant de la combustion du charbon et des hydrocarbures.


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